jeudi 15 janvier 2009

"J'ai 17 ans dans le métier de transporteur, mais je suis déçu, découragé et tenté de faire autre chose" , témoigne x, l'un des représentants des transporteurs en commun dans la ville de Bujumbura qui dénonce le manque à gagner que les conducteurs et propriétaires des bus et minibus de la capitale Burundaise enregistrent chaque samedi. Journée consacrée en partie pour l'exécution des travaux communautaires. Jusque 10h il n y a aucune activité, boutiques, magasins, marchés restent fermés. Pour circuler il faut disposer d'une autorisation émanant de la mairie et le ministère de l'intérieur pour circuler en dehors de la ville. Outre l'assainissement des grandes artères de la capitale et des quartiers périphériques, le maire de la ville de Bujumbura parle d'impact est très positif. Neuf écoles et centres de santé viennent d'être construits grâce à ces travaux. Sur le plan économique la mairie de Bujumbura évalue en terme d'impact compensatoire bien que les citadins habitant Bujumbura préfèrent rester chez eux au lieu de se joindre aux paysans. Ces travaux constituent aussi une occasion pour les autorités se parlent directement avec la population sur leurs difficultés. Environs dix camion sont mobilisés chaque samedi pour le ramassage des immondices. Le maire reconnait qu'il y a manque des matériels aratoires. Les commerçants n'ont pas se plaindre en terme de perte car la salubrité c'est un investissement aussi, il faudrait plutôt penser aux résultats de ces travaux. lien du site de la présidence Cris d'alarme de partout. Le constat est le même chez les transporteurs de Bujumbura toutes catégories confondus. "Pour suppléer au manque à gagner de la journée de samedi, nous faisons de l'économie de lundi au vendredi", déclare le chauffeur d'un bus trouver au grand marché de Bujumbura.Ils se privent même de 8000fbu de restauration journalière avec son convoyeur. a joute t-il. Pour les bus de 30 places d'assises il versent au propriétaires de véhicule 20.000fbu, le double du montant pour le mini bus. Le samedi ils enregistrent une perte de 9000 fbu Selon l'un de représentants des transporteurs toujours, certains chauffeurs chaument le samedi faute de temps pour faire la rotation avec son collègue l'un avant et l'autre après midi. C'est le cas aussi chez les conducteurs de taxi moto. (photo moto marché buja) Au delà des manque à gagner, les motards se disent être victimes de brutalité conduisant à la torture et arrestations accompagnées des amandes de la part des élements de la police nationale Burundaise sous prétexte qu'ils sabotent l'appelle des autorités.

1. Témoignages:
- Responsables des transporteurs camion "déclaration cfr entretien"
- Déclarations des motocyclistes et cyclistes transporteurs ( photo motos parquées au marché cfr bureau ordinateur)
- Explication de ce qu'on a vu le samedi 10/01/2009 jours d'exécution des travaux communautaires
-
Témoignages des petits commerçants du marché sion (photo poisson au marché cfr bureau et lien sur l'article sur les poissons qui pourrissent ).

2. Le point de vue du maire de la ville de Bujumbura "citation" en opposition avec celui de l'opposition politique (à réaliser) , de la société civile , le rapport des UN sur la pauvrété et celle de la chambre des commerces (à chercher). Au besoin faire allusion à l'exemple d'un pays voisin le Rwanda (témoignage d'un confrère ou un lien)

3. L'analyse d'un économiste (le lien avec son institut ou un article qu'il aurait publié en rapport avec notre sujet)

4. Le porte parole du président de la république (à réaliser) et le maire de Bujumbura (entretien déjà réalisé) sur les pistes de solution vis-à-vis des défis à relever dans l'exécution des travaux communautaires.

Pour le groupe 3: Alice, Venant et Ernest

mardi 13 janvier 2009

En vue de nous faire connaitre je vous propose quelques une de nos publications antérieures.
par Ernest Mukuli

RD Congo
Yangambi vit toujours grâce à l'ingéniosité des chercheurs

(Syfia Grands Lacs/Rd Congo) Autrefois célèbre dans toute l'Afrique, l'Institut national d’études et de recherches agronomiques de Yangambi (INERA), près de Kisangani en Rd Congo, ne survit que grâce au travail et à l'ingéniosité des chercheurs, contraints de cultiver pour vivre et travailler. Grâce à eux, l'essentiel des infrastructures de l'institut a été préservé.

Dans la cour de la villa de Joseph Mabilo au quartier administratif de l’INERA à Yangambi, cité perdue en pleine forêt équatoriale à 90 km de Kisangani (Province Orientale, nord-est de la Rd Congo), des jeunes décortiquent du maïs. C’est le fruit de la récolte du mois d’octobre, tirée des champs que cultive cet ingénieur agronome à un kilomètre de là. Dernière sa maison, là où poussaient il y a quelques années encore l’herbe folle, on aperçoit des plants de manioc et de belles tiges de légumes. "Depuis cinq ans que je travaille ici comme chercheur, je ne vis que des travaux de mes champs", explique Joseph.
Dans la centaine d’autres villas que compte la cité, vestiges de l’époque coloniale encore en assez bon état, c’est partout pareil. Les parcelles des 22 chercheurs qui y travaillent encore sont parsemées de petites étendues de cultures de manioc, de légumes ou de niébé. En quittant Yangambi, tout le long de la route Ngazi qui mène vers le territoire de Banalia, plus au Nord, on aperçoit des champs de riz et de maïs. Ils appartiennent aux paysans mais aussi aux agents de l’INERA. L’agriculture est en effet devenue la principale occupation qui permet aujourd’hui au personnel du centre de vivre, et de garder espoir pour la relance de ses activités traditionnelles.

La descente aux enfers
Jadis réputé en matière de recherches agronomiques, l’INERA Yangambi a entamé sa descente aux enfers dans les années 70, après le départ massif des chercheurs expatriés. Devenu par la suite une entreprise publique, l’Institut ne reçoit plus que de maigres subsides de l’Etat, qui ne lui permettent pas de mener à bien ses cinq programmes de recherche dans le secteur café, cacao, riz, palmier à huile et en agro climatologie. Selon les propres mots de Bertin Kasongo, son directeur, "l’entreprise ne vit qu’avec des moyens du bord."
Pourtant le centre refuse de mourir. Même si les guerres des dix dernières années sont passées par là et que les routes inutilisables ont longtemps isolé Yangambi, le patrimoine de l’Institut reste encore en grande partie intact. Le complexe agropastoral a certes été mis à sac et le quartier commercial détruit. Mais l’usine de traitement de café et celle de l’hévéa bien que fermés, n’ont pas été endommagées. Les immenses tanks d’huile de palme de 400m3 de capacité chacune impressionnent toujours les visiteurs. Plus symbolique, les 4000 livres de référence et 2000 titres de recherche que compte la bibliothèque agricole sont jalousement gardés sur des vieux rayons…"Le maintien en état de ces infrastructures traduit notre volonté de relancer les activités de l’Institut", explique Bertin Kasongo.
C’est l’agriculture qui permet donc aux chercheurs et agents de l’INERA Yangambi de nourrir leurs familles et de poursuivre tant bien que mal leurs activités. Le directeur de l’Institut possède lui-même 2 ha de riz dans la forêt bordant sa résidence à Yangambi centre. "En 2007 j’ai récolté 2t de riz", dit-il. "Sans les champs, je ne peux payer les études de mes enfants", fait observer Bantodisa Koka Makanda, du programme caféier. En 2008, cet ingénieur agronome n’a cultivé que 80 ares de champ de riz et 50 de maïs. Il partage le gros de sa journée entre les champs d’expérimentation, le bureau du programme et le centre de recherches.

De bonnes bases pour la relance
Les champs ont aidé certains à s’acheter des motos, qui leur permettent de suivre sur terrain les travaux de leurs programmes d’activités. Car l’Institut n’a jamais arrêté les recherches malgré la précarité des conditions de travail. Dans le secteur café, après la maladie de trachéomycose qui a décimé les plantations dans cette région entre 1995 et 2000, l’INERA a réussi à sauvegarder des semences pour la relance de cette culture. "Nous disposons maintenant de sept clones d’élite du café marchand résistants aux maladies qui produisent entre 1000 et 1500 kg de café par hectare", témoigne l’Ingénieur Bantodisa Koka. Pour le riz, l’INERA conserve plus de 200 variétés. Les chercheurs étudient leur rendement et résistance face aux maladies et insectes, afin de mettre au point des techniques culturales qui conviennent pour une meilleure productivité…
Pour dynamiser leurs activités champêtres, ils ont monté une association, le Groupe d’encadrement et des initiatives d’autopromotion sociale. Elle apporte aussi son appui technique aux organisations paysannes de la région. L’Institut est cependant loin de sortir du gouffre. "Faire de la recherche en ce 21ème siècle sans Internet ni moyen de transport n’est pas possible", s’est exclamé Richard Zink, ambassadeur de l’Union européenne en visite à Yangambi en octobre. Il a toutefois salué les efforts de ces chercheurs qui, sans moyen, luttent pour que l’INERA Yangambi ne disparaisse pas.

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dimanche 11 janvier 2009

Burundi: les macrocéphales; objet de marchandage ou de solidarité

Marché de Bujumbura.
Tout visiteur à Bujumbura est prise du grand chagrin de voir deux macrocéphales exposées au cœur du grand marché de la capitale Burundaise. La première adulte, est placée sur un lit roulant de type de l'hôpital juste derrière le bureau de change qui partage le même bâtiment avec les cabines publiques de communication à l'entrée dudit marché.
Tout le temps elle lève difficilement ses mains pour solliciter la générosité des passants. A chaque fois que je me rendais à ce marché, rare sont ceux qui voulaient jeté un regard à cette pauvre dames.
Non loin d'elle, un enfant souffrant de la même maladie est étalé à même le sol sur des étoffes d'habit. Pour les moins prudent, ils risquent de marcher dessus vu la forte concentration de gens. Devant ce pauvre enfant macrocéphale, un autre de moins de cinq ans sans les bras, dispose d'une vanne entre ses jambes à l'attente des aumônes. A l'intérieur quelques billets de 50 et cent francs Burundais.
"J'avais du mal à poursuivre mes achats à chaque fois que je me rendais au marché central de Bujumbura", témoigne un journaliste étranger en séjour dans la capitale Burundaise ce 11 janvier 2009.
La façon d'exposer ces personnes vivant avec handicape "macrocéphale" dans un marché de la capitale Burundaise, laisse croire à plus d'un visiteur qu'elles sont plutôt victime de discrimination de la part à la fois de leur proche et du pouvoir public au lieu de s'occuper de leurs survit comme étant des êtres humains qui ont droit à la protection.
Selon un journaliste Burundais de la Radio Publique Africaine, "les macrocéphales sont nombreux dans ce pays rare ont eu la chance d'aller se faire soigné dans le pays développés".
En tout cas la situation des macrocéphales au Burundi nécessite une attention particulière de la communauté nationale et les organisations caritatives, de l'ONU surtout l'OMS et l'UNICEF de jeter un regard sur les macrocéphales au Burundi.

Ernest Mukuli

vendredi 9 janvier 2009

Nouveau blog pour Ernest Mukuli

Bonjour aux bloggers de la grande équipe de Bujumbura express. Juste vous faire part de mon nouveau blog " le blog de mukas ". C'est suite à quelques difficultés que j'ai éprouvées pour poster dans mon premier blog "ernestmukuli.over-blog.com"qui me pousse à créer un nouveau.
Bientôt vous aurez des nouvelles de burundi sur "le blog de mukas"

Ernest, Nouveau blogger

Bonjour,
Tout le plaisir pour moi de me joindre à la grande famille des bloggers.
Je voulais partagé avec vous l'expérience de ma profession du journaliste chasseur de son, des images et des écrits en Province Orientale, particulièrement dans la ville de Kisangani au nord- est de la République Démocratique du Congo.
Je vous tiendrais informer de mes reportages sur les questions relative à la femme et aux enfants, l'état de droit, la lutte contre la corruption et le sport.

Je vous souhaite une heureuse année 2009