dimanche 11 janvier 2009

Burundi: les macrocéphales; objet de marchandage ou de solidarité

Marché de Bujumbura.
Tout visiteur à Bujumbura est prise du grand chagrin de voir deux macrocéphales exposées au cœur du grand marché de la capitale Burundaise. La première adulte, est placée sur un lit roulant de type de l'hôpital juste derrière le bureau de change qui partage le même bâtiment avec les cabines publiques de communication à l'entrée dudit marché.
Tout le temps elle lève difficilement ses mains pour solliciter la générosité des passants. A chaque fois que je me rendais à ce marché, rare sont ceux qui voulaient jeté un regard à cette pauvre dames.
Non loin d'elle, un enfant souffrant de la même maladie est étalé à même le sol sur des étoffes d'habit. Pour les moins prudent, ils risquent de marcher dessus vu la forte concentration de gens. Devant ce pauvre enfant macrocéphale, un autre de moins de cinq ans sans les bras, dispose d'une vanne entre ses jambes à l'attente des aumônes. A l'intérieur quelques billets de 50 et cent francs Burundais.
"J'avais du mal à poursuivre mes achats à chaque fois que je me rendais au marché central de Bujumbura", témoigne un journaliste étranger en séjour dans la capitale Burundaise ce 11 janvier 2009.
La façon d'exposer ces personnes vivant avec handicape "macrocéphale" dans un marché de la capitale Burundaise, laisse croire à plus d'un visiteur qu'elles sont plutôt victime de discrimination de la part à la fois de leur proche et du pouvoir public au lieu de s'occuper de leurs survit comme étant des êtres humains qui ont droit à la protection.
Selon un journaliste Burundais de la Radio Publique Africaine, "les macrocéphales sont nombreux dans ce pays rare ont eu la chance d'aller se faire soigné dans le pays développés".
En tout cas la situation des macrocéphales au Burundi nécessite une attention particulière de la communauté nationale et les organisations caritatives, de l'ONU surtout l'OMS et l'UNICEF de jeter un regard sur les macrocéphales au Burundi.

Ernest Mukuli

1 commentaire:

  1. Est-ce que tu as eu l'occasion de parler avec un médecin burundais de ce problème ?

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